Une grande douceur de vivre sur un site escarpé
A chacun son rythme ! Les visiteurs aux semelles de vent, de la porte de l'étang au sud au "vieux bourg" au nord, suivront les venelles pentues vers l'ancienne citadelle et les escaliers vertigineux vers la ville basse. Les flâneurs, de l'esplanade Saint-Michel à la porte Cadre, en contemplant le panorama sur la célèbre grée, dégusteront sans compter le "bourg neuf" et ses fiers logis fleuris qui abritent échoppes, ateliers, maîtres artisans, métiers d'art, tables et hostellerie.
C'est sur un site naturel défensif contrôlant une voie de passage entre littoral atlantique et intérieur des terres que l'on retrouve trace de la roche forte dès le XIe siècle. La puissance des seigneurs dont dépend une large partie de la vie économique, s'exprime aussi dans les édifices religieux ou civils. Ainsi, l'église Notre-Dame-de-la-Tronchaye, devenue collégiale en 1498, est dotée en 1527 par Claude de Rieux d'une façade nord de style gothique flamboyant. L'ornementation semble avoir inspiré bien des décors de maisons. De l'ancienne forteresse, il reste d’altiers remparts, les douves et l’entrée du château médiéval.
Autour des monuments de diverses inspirations, s’épanouit un riche ensemble de logis des XVIe et XVIIe siècles, qui confère à la ville une grande impression d’unité. Une sensation confortée par une généreuse et harmonieuse décoration florale.
Au début du XXe siècle, le peintre américain Alfred Klots, conquis par le site du château en ruines et par la cité, transforme les anciens communs du château, en manoir, à partir d’éléments renaissance provenant du château de Keralio. D’autres artistes et artisans le rejoignent.
Rochefort-en-Terre continue de soigner son image en s’installant dans le top des villages fleuris et en créant un chemin lumineux qui, la nuit tombée, fait parler les vieilles pierres.