Ternand

AURA_69_Ternand_vue_aerienne

Ancienne résidence d’été des Archevêques de Lyon

A 38 km de Lyon, au cœur du Beaujolais des Pierres Dorés, bâti sur un promontoire rocheux, Ternand domine les coteaux viticoles ou boisés de la vallée de l’Azergues.

Occupé dès le néolithique, puis par les peuples gaulois et romains, Ternand est au Xe siècle le chef-lieu d’une circonscription territoriale importante, « Ager ou Vicaria Ternantensis » qui correspond à l’Archiprêtré de l’Arbresle comprenant 32 paroisses.

Le Moyen-Âge voit son apogée avec la construction d’une place forte par les archevêques comtes de Lyon, Jean Belles-Mains et Renaud de Forez. C’est de cette période que datent les peintures de la crypte. Crypte qui, à l’origine, était une sépulture gallo-romaine puis devint un lieu de pèlerinage.

En 1562, les troupes huguenotes du baron des Adrets assiègent et détruisent en partie le village. À la fin des guerres de Religion, Ternand reste une seigneurie du Lyonnais. Les archevêques gardent la justice sur la paroisse, sans faire relever le château.

Au XVIIe siècle l’archevêque de Lyon, Camille de Neufville de Villeroy, rénove le prieuré et fait agrandir l’église. Les villageois, quant à eux, reconstruisent leurs maisons en utilisant les pierres des anciennes fortifications et des pierres dorées pour l’encadrement des portes et des fenêtres.

Aujourd’hui la cité a gardé les traces de cette époque, composant un paysage tout à fait remarquable qui captive le regard : anciennes demeures des XIVe et XVe siècles qui entourent l’église et sa galonnière, ruines du château et donjon. En cheminant dans les ruelles anciennes de la cité et sur le chemin de ronde, il est possible d’apercevoir des traces de marbre, marbre qui fait la particularité géologique de Ternand.