Une histoire partagée avec l'Anjou
Observez les murs de Parcé et vous y verrez son histoire, celle de son établissement au Xe siècle dans un large méandre de la Sarthe mais aussi celle de sa destruction pendant la guerre de Cent Ans puis de sa renaissance.
L’ancienneté du site de Parcé est confirmée aux VIIIe et IXe siècles, par les mentions des chapelles Saint-Pierre et Saint-Martin. Inscrite dans un large méandre de la Sarthe, la cité prospère au bord de la rivière, lieu de vie et de commerce. La ville s’établit au Xe siècle au temps du seigneur Ravadun, autour d’une motte naturelle fortifiée sur laquelle un château fut édifié. Le centre de la cité est marqué par un signal, le haut clocher de la tour Saint-Pierre qui s’érige pour indiquer le temps et le chemin des pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle. Détruite en 1370 par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, la cité est reconstruite avec les pierres des anciennes fortifications.
Le centre est occupé par des ruelles fleuries le long desquelles se distribuent des bâtisses des XVe et XVIe siècles. C’est au cœur de ces maisons à pans coupés que sont dissimulés le grenier à sel et les puits du village. En arpentant l’éperon rocheux où s’accroche le calvaire monumental, c’est un paysage de jardin et d’eau, belvédère sur la Sarthe, qui se dessine. Les chemins qui longent ce panorama conduisent au pied de la rivière puis s’arrêtent à la maison du passeur. Un peu plus loin une ouverture mène au Port aux Vaches et invite à la balade au bord de l’eau jusqu’au Jardin de la Plage. En promenant votre regard, vous apercevrez le moulin, blotti entre le village pierreux et les rives brumeuses de la Sarthe.