Une cité touristique ligérienne de plus de 1400 ans d’histoire et de culture.
À une quarantaine de kilomètres d’Orléans, sur le parcours de « la Loire à vélo », Saint-Benoît-sur-Loire est dans le périmètre classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La cité ligérienne de plus de 1 400 ans est intimement liée à l’histoire de son abbaye.
Jusqu’au VIe siècle, la petite cité du nom de Fleury est un lieu de culte druidique, avant que des moines s’y établissent et fondent un monastère, auquel l’histoire de la ville est liée. C’est l’un des premiers en France à adopter la règle de Saint Benoît. Au début du Moyen Âge, l’abbaye possède une école, un scriptorium et une riche bibliothèque. Les reliques qu’elle détient entraînent de nombreux pillages, mais elle est reconstruite à chaque fois. Elle exerce par la suite un important rayonnement spirituel, mais perd de son influence durant les guerres de religion. Nationalisée à la Révolution française, l’abbaye tombe en ruine et l’ordre religieux est dissout. Le monastère est sauvé de la destruction et rénové au XIXe siècle. Entre 1921 et 1944, l’illustre écrivain Max Jacob est l’hôte des lieux. Il faut attendre la fin de la guerre pour que des bénédictins reviennent s’y installer.