Un terroir d’exception
Située à la frontière du Poitou, Le Puy-Notre-Dame fut l’une des trente-deux villes closes de l’Anjou. Entre vignoble, remparts et collégiale, les ruelles étroites de la cité médiévale se colorent du blanc du tuffeau, du bleu de l’ardoise ou du rouge des terres cuites.
Culminant sur une butte de tuffeau, Le Puy-Notre-Dame doit son nom à une église romane dédiée à Marie, à laquelle était adjoint un prieuré, qui accueillait les pèlerins descendant vers Compostelle et ceux venus vénérer la relique de la Sainte-Ceinture de la Vierge. Mais c’est au XIIIe siècle que la cité prospère, s’entourant d’une enceinte et rebâtissant son église dans des proportions colossales. D’apparence austère, c’est en poussant le lourd vantail que s’offrent légèreté, luminosité et richesse sculptée de l’architecture intérieure, savant mélange des styles gothiques poitevin et angevin Plantagenêt.
En 1481, Louis XI installe un collège de chanoines. C’est le siècle d’or : le commerce gouleyant du vin et les beaux logis en tuffeau du XVIe siècle, destinés à l’habitation des chanoines, forgent l’identité de la cité. Dans le dédale des ruelles, se découvrent les vestiges de l’enceinte, les maisons de vignerons ou encore les coquilles sculptées sur les murs des anciennes maisons d’hôtes. Au Puy, on peut aussi déguster la nouvelle AOC “Saumur-Puy-Notre-Dame”, les confitures artisanales de Flo ou les champignons en troglodyte.