Écouché

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Sur les chemins de Saint Michel...

La commune d’Écouché est située à proximité d’Argentan, à la porte d’entrée de la Suisse Normande. Bien qu’ayant fait l’objet de bombardements intensifs lors de la seconde guerre mondiale, elle recèle en son sein de nombreuses curiosités patrimoniales.

Il est difficile de dater précisément l’origine de la commune d’Écouché. Les plus anciens documents écrits faisant référence à la commune datent du 12ème siècle. Toutefois, le passage des Romains est attesté par les débris de leurs constructions, leurs sépultures et les dépôts monétaires mis à découvert.

Pendant le Moyen Age, Écouché fut fortifiée, ce qui lui valut dans les chartes du XIIe siècle la dénomination de Castrum. Les fossés servant d’enceinte à la ville ont toutefois été comblés au début du 16ème siècle. A cette même époque, la cité Écubéenne a été utilisée comme étape sur les chemins des pèlerins du Mont Saint-Michel. Ces mille ans d’histoire trouvent à s’illustrer dans le nom des rues du bourg d’Écouché mais aussi et surtout dans le patrimoine qui a été préservé.

Un dédale de ruelles permet de déambuler dans la cité. Celles-ci sont bordées de grands murs laissant cependant entrevoir les tourelles datant des 15ème et 16ème siècles, situées en façade arrière et desservant les étages de ces maisons souvent bourgeoises.

Les anciennes halles situées sur la place du Général Warabiot ont été diminuées de moitié à ce jour. Elles abritaient autrefois à l’étage l’Auditoire où étaient rendues la basse et la haute justice. L’accès de cet ancien tribunal se faisait par l’escalier extérieur.

L’Église, classée monument historique depuis 1907, séduit par la superposition de plusieurs projets inachevés, expliquant la nef découverte laissée en ruine.

Parmi les autres curiosités patrimoniales, il est à noter la présence d’un autel révolutionnaire, lieu de fête, de cérémonie et de culte pendant la Révolution française. A l’entrée d’Écouché, un char Sherman de la 2ème DB, donné à la commune en souvenir de sa libération, rappelle au visiteur que la commune a été au cœur des combats de l’été 44.