Combourg

Combourg

Le romantisme à fleur de pierres

Les imposantes tours du château captent immédiatement le regard. Du haut du chemin de ronde crénelé, de belles perspectives se dégagent sur le parc, la cité et le Lac Tranquille. Dans ce décor préservé, l’esprit de François-René de Chateaubriand est omniprésent et rappelle que le Romantisme s'est aussi nourri de la contemplation des vieilles pierres et du temps qui passe... De l'église aux rives du lac, un sentier s'inscrit dans les pas de l'illustre écrivain.

A la suite du prêche de Saint-Lunaire, moine venu d’Irlande, une première église serait érigée au VIe siècle donnant naissance au bourg paroissial. Au XIe siècle, l’archevêque de Dol-de-Bretagne fait bâtir un château à Combourg et y établit son frère cadet, Riwallon. A la faveur de cette protection, se développe un deuxième centre urbain : le bourg seigneurial. Puis Riwallon fait appel à des moines bénédictins qui fondent un prieuré en 1065, autour duquel s’organise un troisième pôle : le bourg prieural.

Entre le XVIe siècle et le XIXe siècle, l’église est rebâtie, l’intérieur et la façade du château sont remodelés. La ville s’élargit et s'étire en longueur avec l’arrivée du chemin de fer. Dans le bourg paroissial et seigneurial, les maisons en pans de bois et la maison dite "de la Lanterne" (XVIe siècle) côtoient les façades remodelées aux XIXe et XXe siècles. Au-delà du château, où François-René de Chateaubriand y avait sa chambre d'enfant, le quartier de l'ancien prieuré revêt la même allure depuis plus de 300 ans.

Aujourd’hui, entre bocages et rivages, Combourg est une étape de charme. La force de la forteresse de granit qui se mire dans les eaux de son Lac Tranquille, se mêle au charme des ruelles et à la chaleur des maisons en pans de bois. Les éléments et une atmosphère poétique révélent la dualité de la ville : une cité castrale des Marches de Bretagne enchâssée dans une nature romantique.