Coux

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Une cité qui se dévoile de ruelles en calades

Au cœur de l’Ardèche et du Parc Régional des Monts d’Ardèche, Coux offre une situation privilégiée à 20 minutes de la Vallée du Rhône et à deux pas de Privas, ville Préfecture

C’est à partir du XIIe siècle que Coux se développe sur un promontoire cerné par la rivière formant un rempart naturel. Un premier noyau d’habitations se crée autour d’un prieuré formant un village clos.

Au XVIe siècle, les idées de la réforme se répandent rapidement dans la cité et les habitants se convertissent massivement au protestantisme.

L’Édit de Nantes promulgué en 1598 calme les conflits et donne un coup d’élan à Coux qui s’agrandit hors de l’enceinte primitive, le long de l’actuelle Grande rue où échoppes et étals s’installent montrant ainsi une activité artisanale et commerciale florissante.

Au début du XVIIe siècle, l’industrie de la soie se développe grâce aux conseils d’Olivier de Serres (1539-1619), agronome protestant. Toutes les étapes du travail de la soie sont présentes à Coux depuis l’éducation des vers à soie jusqu’au moulinage. Le mûrier de la place est le témoin de la volonté d’Henri IV de développer cette industrie dans chaque village.

En mai 1629, Privas, place de sureté protestante, est assiégée par l’armée de Louis XIII. Coux joue un rôle d’importance au moment de ce siège en accueillant au cœur de la cité un hôpital de campagne pour soigner les blessés et s’occuper des défunts.

La révocation de l’Édit de Nantes en 1685 supprime les droits accordés aux protestants. Même l’ouvrage d’Olivier de Serres et ses préceptes tombent dans l’oubli.

Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que les droits des protestants soient rétablis. C’est aussi la redécouverte de l’ouvrage de Serres publié presque deux cents ans auparavant et faisant l’apologie de la soie sur notre territoire. Les habitants de Coux s’emparent de ces préceptes et développent cette industrie avec toutes les infrastructures nécessaires : magnaneries, retenues d’eau, béalières, filatures et moulinages.

Une déambulation dans les ruelles et calades vous permettra de découvrir de nombreux témoins de notre histoire : porte d’entrée de la cité, cheminée de l’ancien hôpital, anciennes échoppes, fenêtres et façades ouvragées, bâtiments liés au travail de la soie…