Chênehutte-Trèves-Cunault

Chênehutte_vue de Trèves©J.-P. Berlose

Entre vestiges gallo-romains, belles demeures et trésors romans.

Grâce à son patrimoine exceptionnel qui témoigne des différentes époques et des activités marquantes, l’extraction du tuffeau et la marine de Loire, Chênehutte-Trêves-Cunault offre un parcours d’une grande qualité dans l’histoire du Val de Loire.

Entre Loire et coteau, s’égrainent trois bourgs sur la rive gauche du fleuve et selon une configuration typique des villages des bords de Loire angevins, avec leurs habitations traditionnelles d’ardoise et de tuffeau, de mariniers et de perrayeurs. L’extraction de la pierre calcaire et son expédition par le fleuve ont longtemps conditionné la vie locale, suivies au XXsiècle par la culture du champignon en cave. Mais l’occupation de ces sites dès la Préhistoire est attestée par de nombreux vestiges archéologiques. Depuis les hauteurs de Chênehutte, on pouvait contrôler le fleuve et surveiller la plaine inondable. 

Aux établissements de l’époque gallo-romaine, ont succédé aux XIet XIIsiècles les forts, les églises, les prieurés, complétés ou remaniés au XVsiècle. Cunault s’est constitué autour de son riche prieuré bénédictin. Trèves, dominée par sa forteresse, a été un port de péage organisant des foires importantes. De-ci de-là, émergent les prieurés de Trèves et Saint-Macé, le manoir de Grissay, l’ermitage Saint-Jean, la tour de Trèves, le château de Cunault et de belles églises romanes, Notre-Dame de Chênehutte, Saint-Aubin à Trèves et celle de Cunault, l’un des chefs-d’œuvre de l’art roman angevin.