La cité des Tisserands
Dominant les Chaos du Gouët, Quintin abrite un marché coloré et des commerces dynamiques dans des rues resserrées. Au printemps, ceux qui abordent la cité longent les glycines, camélias et roses trémières qui habillent le granit blond des façades. En été, comment résister à l’envie de se rafraîchir à la terrasse d'un bar au bord de l'étang, en suivant des yeux les canoës bigarrés, et en entendant résonner les rires des enfants.
Arrivant à Quintin par sa frange orientale, le visiteur est surpris par l'imposant château du XVIIIe siècle et par la grande muraille qui le relie aux deux tours, du XVe siècle et de la porte Neuve. Cette vision première de la cité évoque son passé de ville close, sise entre Armor et Argoat.
Au cœur de la ville, Quintin montre un autre visage, embelli par l'élégance architecturale des maisons ceinturant la place centrale. Maisons en pans de bois du XVIe siècle et demeures en granit des XVIIe et XVIIIe siècles, véritables hôtels particuliers, soulignent la richesse des négociants toiliers ayant fait la fortune de Quintin. Durant deux siècles, les fines toiles "Bretagne", fabriquées en lin, prisées des Espagnols, s'exportaient jusqu'aux Amériques.
De son histoire, la cité a hérité de treize monuments historiques classés et d'un patrimoine urbain aux riches architectures. Partant de la place centrale, des rues à forte tradition commerciale, ruelles et venelles, réservent au promeneur une succession très dense de réalisations patrimoniales remarquables et diversifiées. Edifices religieux, fontaines, parcs ombragés, points de vue panoramiques s’agrémentent d’une décoration florale de qualité.